Saint Martin de Tours
L’histoire de saint Martin commence en 316 à Sabaria,
ancienne Pannonie, (aujourd’hui Szombathély en
Hongrie). Sa mort à Candes, en Touraine, n’est que
la suite d’une vie exceptionnelle.
Martin fut un « grand marcheur », un « passeur de
frontières ». Partout, l’homme et le soldat d’abord, le
saint ensuite, ont laissé des traces indélébiles. Ainsi,
le patronyme de « Martin » est le plus répandu en
France. Au moins 220 villes portent son nom et 3700
monuments lui sont dédiés. Le même constat peut
être fait dans plusieurs pays d’Europe. Patrimoine
artistique exceptionnel, de multiples représentations
religieuses du saint, plus précisément de « la charité
de Saint-Martin », (peintures, sculptures, vitraux,
tapisseries, bannières brodées), témoignent de son
extraordinaire popularité.
La vie de saint Martin est enracinée dans l’histoire
de la ville de Tours dont il fut l’évêque. Elle en est
l’âme depuis le IVe siècle. Tant sur le plan matériel
que sur le plan spirituel, les souvenirs du saint y
sont omniprésents et la « Martinopole » est devenu
un lieu de pèlerinage réputé dans tout l’Occident.
Le fort symbole véhiculé par le cavalier romain
partageant son manteau, un soir d’hiver, au profit
d’un pauvre transi de froid à Amiens, a façonné
l’image d’un parangon de la charité et de pionnier
européen de l’esprit de solidarité. Cette valeur du
partage citoyen incarnée par saint Martin, ravivée
par la visite du pape Jean-Paul II en 1997 a amenée
l’ouverture récente de plusieurs « chemins de saint
Martin » sous l’égide du Conseil de l’Europe.
ancienne Pannonie, (aujourd’hui Szombathély en
Hongrie). Sa mort à Candes, en Touraine, n’est que
la suite d’une vie exceptionnelle.
Martin fut un « grand marcheur », un « passeur de
frontières ». Partout, l’homme et le soldat d’abord, le
saint ensuite, ont laissé des traces indélébiles. Ainsi,
le patronyme de « Martin » est le plus répandu en
France. Au moins 220 villes portent son nom et 3700
monuments lui sont dédiés. Le même constat peut
être fait dans plusieurs pays d’Europe. Patrimoine
artistique exceptionnel, de multiples représentations
religieuses du saint, plus précisément de « la charité
de Saint-Martin », (peintures, sculptures, vitraux,
tapisseries, bannières brodées), témoignent de son
extraordinaire popularité.
La vie de saint Martin est enracinée dans l’histoire
de la ville de Tours dont il fut l’évêque. Elle en est
l’âme depuis le IVe siècle. Tant sur le plan matériel
que sur le plan spirituel, les souvenirs du saint y
sont omniprésents et la « Martinopole » est devenu
un lieu de pèlerinage réputé dans tout l’Occident.
Le fort symbole véhiculé par le cavalier romain
partageant son manteau, un soir d’hiver, au profit
d’un pauvre transi de froid à Amiens, a façonné
l’image d’un parangon de la charité et de pionnier
européen de l’esprit de solidarité. Cette valeur du
partage citoyen incarnée par saint Martin, ravivée
par la visite du pape Jean-Paul II en 1997 a amenée
l’ouverture récente de plusieurs « chemins de saint
Martin » sous l’égide du Conseil de l’Europe.
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