La Nuit De la Toussaint (théâtre)
Le cœur de cette pièce (qui ne se veut ni "historique" ni "documentaire") évoque les événements qui se sont déroulés dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954. L'Histoire la désigne comme "la Nuit de la Toussaint", date qui, officiellement, marque le début de la lutte armée dans la guerre d'indépendance du peuple algérien.
Nous parlons bien de "guerre", car ce que les gouvernements successifs de l'Etat français ont d'abord, non pas pudiquement, mais hypocritement et longtemps désigné sous le terme d'"événements", était bel et bien une guerre, avec son cortège d'horreurs et de morts.
Au-delà de toutes autres considérations, s'il fallait retenir une seule chose de cette pièce, qui se veut au plus près de la forme d'une "tragédie primitive", ce serait le bruit de la guerre, ce bruit inoubliable. Pas moins inoubliable que celui de la mer. Pas moins, non plus, que le territoire d'inquiétude et de solitude qu'il délimite. Et cela, à soi seul, est un sujet qui a son importance.
Mais un sujet que l'écriture poétique était à même de traiter. Dont elle devait même de s'en faire un devoir.
Nous parlons bien de "guerre", car ce que les gouvernements successifs de l'Etat français ont d'abord, non pas pudiquement, mais hypocritement et longtemps désigné sous le terme d'"événements", était bel et bien une guerre, avec son cortège d'horreurs et de morts.
Au-delà de toutes autres considérations, s'il fallait retenir une seule chose de cette pièce, qui se veut au plus près de la forme d'une "tragédie primitive", ce serait le bruit de la guerre, ce bruit inoubliable. Pas moins inoubliable que celui de la mer. Pas moins, non plus, que le territoire d'inquiétude et de solitude qu'il délimite. Et cela, à soi seul, est un sujet qui a son importance.
Mais un sujet que l'écriture poétique était à même de traiter. Dont elle devait même de s'en faire un devoir.