Le coeur endurant
L’image, qui sert ici de titre, est empruntée à un poème de Philippe Jaccottet. Elle permet de souligner ce que les mots, qui se frayent un chemin dans l'ombre et le silence, réclament de "cœur endurant".
Ce recueil, composé de quatre parties qui se font suite et s'éclairent les unes les autres, tente de faire coïncider le monde nu, offert à nos déchiffrements et s'y dérobant à la fois, avec l'obscur tâtonnement des mots de la parole – dont la si lente progression "vers le poème" relève moins d'une volonté de l'esprit que d'une aventure magique et toujours incertaine.
C'est dans cette partie engagée, ce jeu de forces opposées, d'écorces arrachées à la chair du silence, que se joue le sort de "l'irrévélé", c'est-à-dire cette part obscure de nous-mêmes et du monde que le poète tente d'explorer.
Ce recueil, composé de quatre parties qui se font suite et s'éclairent les unes les autres, tente de faire coïncider le monde nu, offert à nos déchiffrements et s'y dérobant à la fois, avec l'obscur tâtonnement des mots de la parole – dont la si lente progression "vers le poème" relève moins d'une volonté de l'esprit que d'une aventure magique et toujours incertaine.
C'est dans cette partie engagée, ce jeu de forces opposées, d'écorces arrachées à la chair du silence, que se joue le sort de "l'irrévélé", c'est-à-dire cette part obscure de nous-mêmes et du monde que le poète tente d'explorer.