Le dépôt des locomotives (théâtre)
Michael et Nina achèvent leur existence dans une maison de retraite où tout leur devient insupportable. S'ils s'enfuient, n'est-ce pas dans leur imagination ?... Poursuivis, harcelés, ils traînent leur passé, se déchirant et se consolant tout à tour.
(...) Comme tout auteur, Michel Diaz impose sa règle du jeu. C'est moins par le sens le plus immédiat de ses répliques qui révèlent les sentiments profonds que par le choc de ces répliques.
Ce qui m'a séduit, en premier chef, dans Le Dépôt des locomotives, c'est L'ESPOIR. Cet espoir est à la limite de l'impossible. Il est avant tout l'espoir de retrouver l'autre.
Michael et Nina s'expriment par monologues. Les différentes strates du langage se superposent, se complètent comme par échos dissonants, lointains mais douloureux. L'être, placé face à son miroir intérieur, prête un regard et une oreille attentif aux images hallucinées et aux sons inquiétants, mal répertoriés. Ils semblent deviner le pourquoi des choses hostiles, d'un monde froid, ennemi. Dans la nuit lunaire, irréelle, ils livreront un combat délirant et robuste à la fois, atteignant un lyrisme et une démesure qui les projette dans une réalité qui deviendra vite leur domaine magique et palpable. (...)
Dans Le Dépôt des locomotives, le désespoir des personnages est profond, mais subsiste néanmoins l'ultime espérance d'un devenir encore possible dans l'évasion de soi et dans l’amour ?" [Extrait de la préface de Georges Vitaly]
(...) Comme tout auteur, Michel Diaz impose sa règle du jeu. C'est moins par le sens le plus immédiat de ses répliques qui révèlent les sentiments profonds que par le choc de ces répliques.
Ce qui m'a séduit, en premier chef, dans Le Dépôt des locomotives, c'est L'ESPOIR. Cet espoir est à la limite de l'impossible. Il est avant tout l'espoir de retrouver l'autre.
Michael et Nina s'expriment par monologues. Les différentes strates du langage se superposent, se complètent comme par échos dissonants, lointains mais douloureux. L'être, placé face à son miroir intérieur, prête un regard et une oreille attentif aux images hallucinées et aux sons inquiétants, mal répertoriés. Ils semblent deviner le pourquoi des choses hostiles, d'un monde froid, ennemi. Dans la nuit lunaire, irréelle, ils livreront un combat délirant et robuste à la fois, atteignant un lyrisme et une démesure qui les projette dans une réalité qui deviendra vite leur domaine magique et palpable. (...)
Dans Le Dépôt des locomotives, le désespoir des personnages est profond, mais subsiste néanmoins l'ultime espérance d'un devenir encore possible dans l'évasion de soi et dans l’amour ?" [Extrait de la préface de Georges Vitaly]