• Dans une vie antérieure, Jean-Paul Robert était chargé d'activités internationales au sein d'un grand groupe industriel.
    Rangé des avions et des décalages horaires, il se consacre désormais à l’écriture.
    Des nouvelles, deux monographies historiques, un témoignage de son expérience de vie en Égypte et quatre romans policiers témoignent de la diversité de sa plume.
    Ses romans et nouvelles ont reçu plusieurs distinctions (Prix de la nouvelle Short-Edition du printemps 2015 ; Prix de l’Ile en 2016 et Prix du roman régional, Saumur en 2018 et 2019 pour ses romans policiers).

    "Au lieu de le calmer, la vue du sang avait renforcé sa colère. Il en voulait à sa victime de s’être effondrée aussi vite et, maintenant, d’étaler son sang partout, comme un reproche liquide, comme s’il lui suffisait de le répandre autour de lui pour accuser son agresseur. Il l’avait voulu, il l’avait eu. Le vrai coupable c’était lui, ce fouineur, ce fouille-merde, cet homme arrogant et coléreux maintenant gisant au sol, geignant comme un nouveau-né." (Du rouge sang aux caves Painctes)

    "Vêtue de fins voiles de mousseline bleue, accompagnée par un flûtiste, elle conte chaque paragraphe en français puis en arabe. Sa voix et ses intonations se fondent en mélodie avec les notes nostalgiques de la flûte. Ce n’est plus un récit mais presqu’un chant dont chaque couplet est illustré par une danse qu’elle interprète avec une légèreté fascinante. Elle vit le spectacle qu’elle nous offre et nous le vivons avec elle. Elle est une vibration du temps, elle est Shéhérazade et sa vie dépend de son pouvoir de séduction. La lumière tamisée, la douce chaleur du soir, la juxtaposition des langues et la grâce fragile de la danseuse, seule sur scène au cœur de cette maison islamique, tout concourt à rendre ce spectacle irréel, à le faire entrer de plain-pied dans l’univers magique des contes orientaux. Je suis sous le charme, subjugué. Ce soir je suis un inconditionnel de l’Égypte et de ses artistes." (Le Journal d’Égypte)