T’aurais pas dû revenir, p’tit !
Le commissaire Poitevin de la PJ de Tours enquête sur des meurtres perpétrés dans le village imaginaire de Saint-Héand-sur-Cher. Par le passé, les victimes ont été les acteurs de faits divers et d’un procès, lorsque des ouvriers agricoles s’étaient rebellés contre les conditions de travail imposées par un viticulteur du bourg.
Une perquisition menée dans la ferme met à jour un trafic de drogue. La PJ poursuit ses investigations sur un ancien notable, médecin qui fut aussi maire du village. Couvrir ce trafic constitue un mobile qui peut expliquer les crimes actuels ou anciens.
L’opiniâtreté du commissaire ne se contente pas de cette approche car il découvre que le docteur est en relation avec un chirurgien spécialisé dans les greffes d’organes et a contribué à créer un réseau de cliniques privées pour une riche clientèle. Ainsi est mis à jour le troisième cercle de mobiles, le pire, l’horreur d’un trafic d’organes humains alimenté par des assassinats.
Le titre s’adresse, de fait, à un lieutenant nouvellement arrivé dans la brigade. Il a passé sa jeunesse dans ce village où son amie a brutalement disparu de façon inexpliquée. Pour trouver la vérité, il revient sous une fausse identité. En fin de compte les résultats de l’enquête dépassent totalement ce que le lieutenant pensait et sa fausse identité est également révélée.
« T’aurais pas dû revenir, p’tit ! » lui dira à la fin le commissaire Poitevin.
Extrait :
— Le propane ne brûle qu’au contact de l’oxygène. En cas de surchauffe, dans un incendie par exemple, la pression interne augmente et la soupape de sécurité s’ouvre. Cela fait comme un chalumeau.
— Alors le gaz prend feu comme une torchère mais n’explose pas. Ce n’est pas le cas ici puisque les bouteilles ont éclaté.
— Le propane n’explose que s’il s’échappe dans une pièce fermée et qu’alors il se produit une étincelle, affirma Igor.
— Ce qui aura peut-être été le cas ici sous l’auvent fermé pour la nuit.
— Fort possible. Je crois en effet que c’est ainsi que ça s’est passé.
— Auquel cas ça serait bien un homicide, absolument pas un accident, conclut le commissaire. Qu’en penses-tu Steph ?
— Il se passe quand même de drôles de choses dans ces villages si calmes, répondit Stéphane Gonthier.
Tu as raison commissaire Poitevin ! Ces bouteilles n’étaient pas là quand je me suis promené hier au soir ! Il s’agit bien d’un meurtre ! Décidément Jules, tu auras eu une mort atroce. Encore pire que ton chat.
Une perquisition menée dans la ferme met à jour un trafic de drogue. La PJ poursuit ses investigations sur un ancien notable, médecin qui fut aussi maire du village. Couvrir ce trafic constitue un mobile qui peut expliquer les crimes actuels ou anciens.
L’opiniâtreté du commissaire ne se contente pas de cette approche car il découvre que le docteur est en relation avec un chirurgien spécialisé dans les greffes d’organes et a contribué à créer un réseau de cliniques privées pour une riche clientèle. Ainsi est mis à jour le troisième cercle de mobiles, le pire, l’horreur d’un trafic d’organes humains alimenté par des assassinats.
Le titre s’adresse, de fait, à un lieutenant nouvellement arrivé dans la brigade. Il a passé sa jeunesse dans ce village où son amie a brutalement disparu de façon inexpliquée. Pour trouver la vérité, il revient sous une fausse identité. En fin de compte les résultats de l’enquête dépassent totalement ce que le lieutenant pensait et sa fausse identité est également révélée.
« T’aurais pas dû revenir, p’tit ! » lui dira à la fin le commissaire Poitevin.
Extrait :
— Le propane ne brûle qu’au contact de l’oxygène. En cas de surchauffe, dans un incendie par exemple, la pression interne augmente et la soupape de sécurité s’ouvre. Cela fait comme un chalumeau.
— Alors le gaz prend feu comme une torchère mais n’explose pas. Ce n’est pas le cas ici puisque les bouteilles ont éclaté.
— Le propane n’explose que s’il s’échappe dans une pièce fermée et qu’alors il se produit une étincelle, affirma Igor.
— Ce qui aura peut-être été le cas ici sous l’auvent fermé pour la nuit.
— Fort possible. Je crois en effet que c’est ainsi que ça s’est passé.
— Auquel cas ça serait bien un homicide, absolument pas un accident, conclut le commissaire. Qu’en penses-tu Steph ?
— Il se passe quand même de drôles de choses dans ces villages si calmes, répondit Stéphane Gonthier.
Tu as raison commissaire Poitevin ! Ces bouteilles n’étaient pas là quand je me suis promené hier au soir ! Il s’agit bien d’un meurtre ! Décidément Jules, tu auras eu une mort atroce. Encore pire que ton chat.
Alain Denis