Ce corpus de textes est inspiré de la théorie mimétique de René Girard (exposée dans son ouvrage « La Violence et le Sacré » - 1972). Il met en scène le développement tous azimuts de situations mimétiques qui nous échappent, tout en marquant notre quotidien : pression technologique qui nous dépasse en nous rendant addicts, conflits où le choc des ego tient lieu de réelle réflexion, dérapages de communication où le désir de séduction fonctionne à vide. Quel temps nous reste-t-il pour penser vraiment le monde ?
Un univers du semblant phagocyte nos espaces personnels, sociaux, culturels, créant une mécanique du vide où le langage lui-même finit par se trouver aspiré. La fusion dans le désir de l'autre désigne le modèle à imiter. Pour le meilleur et pour le pire. L'illustration du phénomène est appréciée ici au plan personnel et social, à travers de brefs récits de la vie quotidienne.
Entre fiction et essai, l'auteur se livre à une observation réfléchie du phénomène et en présente une approche à la fois philosophique, poétique et humoristique.