Printemps 556 : ayant quitté la maison du druide Winnoch peu après sa mort, la guérisseuse Mechthild fait route vers le nord. Elle est accompagnée de la jeune Sonngard, depuis peu orpheline de mère, à qui elle a fait la promesse de retrouver son père Heino, le pêcheur d’ambre. Cela ne sera pas chose facile puisqu' icelui voyage sans cesse entre la Saxe, les rivages de la Mer du Nord et ceux de la Mer de l’Est. Qui plus est, la protégée de la soignante se révèle très vite difficile à supporter.

Les dieux en soient remerciés, le sort met sur la route des deux femmes l’un de leurs amis communs qui délestera Mechthild de son lourd fardeau. Sans qu’icelle sache comment on l’a trouvée céans, voilà qu’on l’appelle à la rescousse pour soigner la recluse Abuda qui souffre mille morts. Si d’ordinaire, cette dolente est pansée par le Rebouteur Hamal, icelui se fait de plus en plus rare alentour, jusqu’au jour où il finit par disparaître définitivement. Soucieuse de retrouver son assassin, Mechthild prolonge plus que prévu son séjour chez son hôtesse tout en déplorant l’absence du Père Eckhardt qui la seconde d’ordinaire dans ses enquêtes.

Elle n’est pas seule pour autant puisque de nouvelles rencontres vont l’aider dans sa tâche et que ses amis saxons lui envoient des messages de loin en loin. Las, les nouvelles qui lui parviennent sont loin d’être toujours bonnes puisque Freimuth, la supérieure du couvent de Torfenau, est accusée d’arianisme et sera possiblement condamnée à l’excommunication et à la mort. Quant à Eckhardt, il va prendre une étrange décision qui le mettra non seulement en présence de la pieuse Radagundis mais aussi de son époux Chlothar.

L’enquête elle-même s’avérera compliquée. Suffirait-il pour la clore de quelques runes ou même d’un revenant ? Qui serais-je pour le décider à la place des dieux ?