• Grand album illustré des Dames Babou de la Bourdaisière

    • Catherine Benjamin
    • Genre : Grand Album illustré ,
    • Publié en 2020,
    • 113 pages,
    • . €,
    • Editions : Compte d'auteur,
    • ISBN : .
    Cet album est le fruit d’un long travail passionnant de documentation.

    Afin de mieux s’imprégner du très bel Hôtel particulier situé au 8 place Foire-le-roi àTours avant d’en entreprendre sa restauration, un jeune amoureux des vieilles pierres me chargea de faire des recherches sur les occupants de cette demeure à la Renaissance.

    J’ai appris d’abord que le tout jeune roi, François ler ,follement amoureux d’une belle tourangelle , sa première maîtresse !!, lui fit construire ce superbe nid d’amour douillet et élégant.

    Marie Gaudin, femme d’une extrême beauté,ne se contenta pas d’être la favorite du Roi , mais elle séduisit également l’empereur Charles Quint et deux Papes, Clément Vl et LéonX.

    Ses descendantes directes, de très belles femmes également , lui firent honneur , puisque sa petite fille fut la maîtresse d’Henri III et son arrière petite-fille ,Gabrielle d’Estrées aurait dû épouser Henri IV.

    Ces femmes surprenantes ayant franchi plus ou moins longtemps le superbe porche de cet hôtel particulier pendant deux siècles, m’ont fait découvrir petit à petit ,en en dévoilant leur mystère, l’histoire mouvementée de ces familles royales qui se sont succédées en Touraine durant cette superbe période que fut la Renaissance.

    Malgré les tourments d’une Histoire affreusement chaotique : les guerres de religion , la peste et le choléra, elle atteint curieusement son apogée dans le domaine culturel et artistique.

    Philippe Erlanger , dans les premières lignes de la « Reine Margot » évoque parfaitement cette période passionnante.

    « Le génie et la démence , l’esprit chevaleresque et le machiavélisme, le charme et la férocité ,la dévotion et la débauche, le goût du sang et du raffinement le plus exquis , les Valois-Angoulême conciliaient tout cela avec une grâce dans la majesté qu’on ne reverrait pas ».

    Catherine Benjamin