Géographie de l’écoulement fluvial
L'hydrométrie fluviale a beaucoup progressé depuis les travaux de M. Pardé (1949 et 1971), d'A. Guilcher (1965) et de J. Loup (1974.
Cet ouvrage veut innover à travers un essai de quantification régionale : ainsi le traitement des données utilisées a permis de dégager 14 familles de cours d'eau suivant leurs modules annuels.
En effet, l'auteur a analysé 700 jaugeages identifiés par leur module, leur régime et leurs coordonnées Lambert. Leur répartition homogène a permis de préciser les connaissances hydrologiques. On a notamment constaté que les fleuves sibériens, aussi sollicités que les fleuves canadiens, sont bien moins abondants. Le régime tropical est assez homogène, mais l'Afrique, plutôt tropicale, est plus pauvre en eau que l'Amérique latine, plutôt équatoriale.
Une analyse systématique des écoulements régionaux a montré la tyrannie de certains milieux. Certes, on connaît le rôle de l'aridité, mais le facteur le plus déterminant concerne les débâcles nivales et glaciaires sous les moyennes latitudes, du fait des hautes montagnes et de la continentalité. Or c'est à ces latitudes que la consommation d'eau est la plus forte alors qu'un éventuel changement climatique déplacerait les frimas en altitude et vers les pôles.
Cet ouvrage s'adresse à un public de chercheurs et d'étudiants avancés, mais il souhaite attirer l'attention de tout esprit ouvert aux nouveautés scientifiques.
Cet ouvrage veut innover à travers un essai de quantification régionale : ainsi le traitement des données utilisées a permis de dégager 14 familles de cours d'eau suivant leurs modules annuels.
En effet, l'auteur a analysé 700 jaugeages identifiés par leur module, leur régime et leurs coordonnées Lambert. Leur répartition homogène a permis de préciser les connaissances hydrologiques. On a notamment constaté que les fleuves sibériens, aussi sollicités que les fleuves canadiens, sont bien moins abondants. Le régime tropical est assez homogène, mais l'Afrique, plutôt tropicale, est plus pauvre en eau que l'Amérique latine, plutôt équatoriale.
Une analyse systématique des écoulements régionaux a montré la tyrannie de certains milieux. Certes, on connaît le rôle de l'aridité, mais le facteur le plus déterminant concerne les débâcles nivales et glaciaires sous les moyennes latitudes, du fait des hautes montagnes et de la continentalité. Or c'est à ces latitudes que la consommation d'eau est la plus forte alors qu'un éventuel changement climatique déplacerait les frimas en altitude et vers les pôles.
Cet ouvrage s'adresse à un public de chercheurs et d'étudiants avancés, mais il souhaite attirer l'attention de tout esprit ouvert aux nouveautés scientifiques.