Démocratie et langage totalitaire, crise sanitaire et dérives sémantiques
Ce livre (enquête, critique ou pamphlet) qui révèle les failles d’une crise générée par un virus, analyse nos comportements fourvoyés par la peur, inféodés à une autorité qui balbutiait.
Une terminologie s’est immiscée dans le jargon politico-médiatique quotidien. Nous nous sommes laissé inscrire dans cette nouvelle temporalité lexicale circonscrite à la maladie, réduite à la seule immédiateté d’infos répétitives génératrices d’apathie, qui nous coupaient de la réalité, empêchant toute pensée critique, nous laissant prêts à respecter toute loi quelle qu’elle soit, dans un légalisme aveugle soumis aux critères présumés de la santé pour tous.
On a hypothéqué notre vie, modelé nos comportements, utilisé l’instinct naturellement moutonnier. Nous avons été la preuve inattendue que, selon les principes de Bernay’s, on peut manipuer les foules : nous avions l’impression que les décisions venaient de nous, comme dans un processus de manipulation qu’on pourrait dire, en extrapolant à peine, de type subliminal.
Une terminologie s’est immiscée dans le jargon politico-médiatique quotidien. Nous nous sommes laissé inscrire dans cette nouvelle temporalité lexicale circonscrite à la maladie, réduite à la seule immédiateté d’infos répétitives génératrices d’apathie, qui nous coupaient de la réalité, empêchant toute pensée critique, nous laissant prêts à respecter toute loi quelle qu’elle soit, dans un légalisme aveugle soumis aux critères présumés de la santé pour tous.
On a hypothéqué notre vie, modelé nos comportements, utilisé l’instinct naturellement moutonnier. Nous avons été la preuve inattendue que, selon les principes de Bernay’s, on peut manipuer les foules : nous avions l’impression que les décisions venaient de nous, comme dans un processus de manipulation qu’on pourrait dire, en extrapolant à peine, de type subliminal.
Evelyne Sellés-Fischer