BÉTON ARMÉ
Le commandant de Police Judiciaire Hervé Poitevin vient d’obtenir sa mutation. Quittant l’Ardèche de ses premières enquêtes il vient d’être nommé au Central de Saint-Etienne. Sa vie va en être profondément bouleversée. Il découvre sa nouvelle équipe à l’occasion d’une enquête compliquée qui le mènera à pénétrer le milieu du bâtiment et à devoir faire face à des truands déterminés. C’est que le commissaire divisionnaire a été kidnappé au moment où un de ses indics tentait de l’informer d’une disparition inquiétante.
« Quand ils arrivèrent au niveau du lac, la petite anse que formait la rive était recouverte de branchages amenés ici vraisemblablement par les crues automnales ou les dernières pluies. Du tissu apparaissait sous le treillis des branches ce qui intrigua Hervé. Il chercha un morceau de bois avec lequel il se mit à écarter les branchages enchevêtrés.
Le tissu était celui d’une robe. La robe d’une femme qui flottait, visage dans l’eau. Maryse et Hervé n’eurent pas besoin de se parler pour savoir ce qu’ils devaient faire. Ils retrouvèrent vite leurs réflexes professionnels. Ils remontèrent le corps sur le sable sec du chemin et le retournèrent. Ils poussèrent en même temps un cri. Le cadavre était celui de Sylvie Gransard, la stagiaire ! Elle ne portait pas le vêtement réglementaire mais une élégante tenue civile vaporeuse. Mais ce n’était pas le moment d’épiloguer sur ce fait. »
Il devra prendre des risques énormes pour arrêter les commanditaires de crimes atroces perpétrés en différents lieux entre Saint-Victor et Roanne. Autant il se montre capable d’initiatives audacieuses dans ses investigations, autant sa timidité l’amène à différer sans cesse l’aveu de son amour naissant pour sa collègue le lieutenant Maryse Fougerouse. Leur rencontre constitue les rares moments de calme et de bonheur dans cette aventure tourmentée.
« Quand ils arrivèrent au niveau du lac, la petite anse que formait la rive était recouverte de branchages amenés ici vraisemblablement par les crues automnales ou les dernières pluies. Du tissu apparaissait sous le treillis des branches ce qui intrigua Hervé. Il chercha un morceau de bois avec lequel il se mit à écarter les branchages enchevêtrés.
Le tissu était celui d’une robe. La robe d’une femme qui flottait, visage dans l’eau. Maryse et Hervé n’eurent pas besoin de se parler pour savoir ce qu’ils devaient faire. Ils retrouvèrent vite leurs réflexes professionnels. Ils remontèrent le corps sur le sable sec du chemin et le retournèrent. Ils poussèrent en même temps un cri. Le cadavre était celui de Sylvie Gransard, la stagiaire ! Elle ne portait pas le vêtement réglementaire mais une élégante tenue civile vaporeuse. Mais ce n’était pas le moment d’épiloguer sur ce fait. »
Il devra prendre des risques énormes pour arrêter les commanditaires de crimes atroces perpétrés en différents lieux entre Saint-Victor et Roanne. Autant il se montre capable d’initiatives audacieuses dans ses investigations, autant sa timidité l’amène à différer sans cesse l’aveu de son amour naissant pour sa collègue le lieutenant Maryse Fougerouse. Leur rencontre constitue les rares moments de calme et de bonheur dans cette aventure tourmentée.
Alain Denis