Ainsi va la vie ! En bord de Loire.
Ce recueil contient deux nouvelles de type thriller écrites lors du confinement dû à la pandémie de Covid-19.
CORONAVIRAL a pour ambiance le cadre des salles de réanimations où se sont joués des drames nombreux.
HALLALI EN BORD DE LOIRE exprime, en narrant la souffrance suite à un inceste, la bestialité du rituel moyenâgeux de la chasse à courre.
COCCINELLE SANS POINT est le poème hymne à la tolérance qui termine le recueil.
Extrait :
— Il y est ! Taïaut, taïaut !
C’est alors que le cor retentit tout proche. Le corps de Jean-Claude se mit à vibrer. C’était une sensation unique, il n’avait jamais pensé être autant subjugué par la trompe sonnant la fin de la traque. Jean-Claude se précipita. Il déboucha sur la rive du Grand Pot Roge où plusieurs grands chênes plongeaient leurs racines tortueuses. Dans un tumulte de jappements et de cris, de l’eau jusqu’au poitrail le cerf attirait tous les regards. Son pelage était luisant de sueur, ses flancs se soulevaient à un rythme effréné, il inclinait la tête vers l’arrière, la gueule ouverte pour happer un peu plus d’air, la langue paraissait énorme, tendue à la fois rouge et noirâtre. L’animal suffoquait. Les yeux étaient exorbités, noirs sans expression, comme résignés. Il était allé au-delà de ses forces, au-delà de son courage.
CORONAVIRAL a pour ambiance le cadre des salles de réanimations où se sont joués des drames nombreux.
HALLALI EN BORD DE LOIRE exprime, en narrant la souffrance suite à un inceste, la bestialité du rituel moyenâgeux de la chasse à courre.
COCCINELLE SANS POINT est le poème hymne à la tolérance qui termine le recueil.
Extrait :
— Il y est ! Taïaut, taïaut !
C’est alors que le cor retentit tout proche. Le corps de Jean-Claude se mit à vibrer. C’était une sensation unique, il n’avait jamais pensé être autant subjugué par la trompe sonnant la fin de la traque. Jean-Claude se précipita. Il déboucha sur la rive du Grand Pot Roge où plusieurs grands chênes plongeaient leurs racines tortueuses. Dans un tumulte de jappements et de cris, de l’eau jusqu’au poitrail le cerf attirait tous les regards. Son pelage était luisant de sueur, ses flancs se soulevaient à un rythme effréné, il inclinait la tête vers l’arrière, la gueule ouverte pour happer un peu plus d’air, la langue paraissait énorme, tendue à la fois rouge et noirâtre. L’animal suffoquait. Les yeux étaient exorbités, noirs sans expression, comme résignés. Il était allé au-delà de ses forces, au-delà de son courage.
Alain Denis