Le Matriculaire négligé
Mechthild a tout compte fait décidé de rester en Saxe auprès de son amie Abuda. En cet été 556, la guérisseuse n’a en effet pu que se réjouir de trouver une aide précieuse en la personne du nouveau venu Friedbert, qui s’est rapidement révélé à même de remplacer feu le rebouteur Hamal. Il s’avère toutefois très vite que le Romain Konstantin ne voit pas d’un si bon œil l’arrivée de ce prêtre. Comme s’il n’avait pas assez de soucis ces derniers temps !
Mais icelui en aurait-il donc perdu la raison ? Le voilà qui se prétend contraint d’enclore certaines personnes dans une enceinte infranchissable sans qu’on sache trop pourquoi. Il affirme par ailleurs que les lieux sont de moins en moins sûrs en raison de l’installation d’une tribu d’Alamans non loin de sa villa. Les redouterait-il à ce point ? Il affirme en tout cas que, ces gens guettant le moindre prétexte pour mettre la région à feu et à sang, on serait mal avisé d’aller leur chercher querelle. Le susdit Konstantin prétend en outre que tout va de mal en pis depuis que ce horsain est dans les parages : ne vieillit-il pas bien plus vite qu’escompté ? Au reste, il ne tarde pas à mourir. Mais de quoi meurt-il au juste ?
Tout porte à croire qu’on a affaire à une mort naturelle. Tout ou presque car une simple tablette de cire va faire changer d’avis tant Mechthild que Friedbert. Interroger tous les témoins est un travail de longue haleine. Or le lemps presse ! Le corps se décompose rapidement et rien ne fond plus vite que la cire sous le soleil de l’été…
Mais icelui en aurait-il donc perdu la raison ? Le voilà qui se prétend contraint d’enclore certaines personnes dans une enceinte infranchissable sans qu’on sache trop pourquoi. Il affirme par ailleurs que les lieux sont de moins en moins sûrs en raison de l’installation d’une tribu d’Alamans non loin de sa villa. Les redouterait-il à ce point ? Il affirme en tout cas que, ces gens guettant le moindre prétexte pour mettre la région à feu et à sang, on serait mal avisé d’aller leur chercher querelle. Le susdit Konstantin prétend en outre que tout va de mal en pis depuis que ce horsain est dans les parages : ne vieillit-il pas bien plus vite qu’escompté ? Au reste, il ne tarde pas à mourir. Mais de quoi meurt-il au juste ?
Tout porte à croire qu’on a affaire à une mort naturelle. Tout ou presque car une simple tablette de cire va faire changer d’avis tant Mechthild que Friedbert. Interroger tous les témoins est un travail de longue haleine. Or le lemps presse ! Le corps se décompose rapidement et rien ne fond plus vite que la cire sous le soleil de l’été…
josse