Tous les exercices de fitness auxquels aura pu se livrer Alizée Descoudier lors de sa courte vie n’auront servi à rien puisqu’elle sera morte plus tôt que prévu. Ce qui est pour le moins étrange si l’on considère qu’elle ne semblait avoir aucun ennemi. D’ailleurs, c’est bien simple, tout le monde l’aimait. Tout le monde ? Elle, en tout cas, fuyait le monde sans qu’on sache trop bien pourquoi. Et c’est peut-être précisément cela qu’on ne lui aura pas pardonné. « Mais les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux » ce n’est pas Brassens qui me contredira. C’est donc cette route tortueuse que devra suivre le Commissaire Gallery pour tenter de retrouver le meurtrier. Or, jamais, au grand jamais, il n’aura tâtonné à ce point. Il faut dire que ces temps-ci, il n’a pas les yeux en face des trous et que ses suspects sont tous plus allumés les uns que les autres. Et que non seulement, ils lui en font voir de toutes les couleurs mais qu’il leur arrive même de l’aveugler. Et ce n’est pas son ophtalmo qui va l’aider à y voir plus clair. Mais s’il n’y avait que ça ! En plus, il y a des limaces partout !

Décidément, Gallery est sur un chemin bien glissant et il y a de quoi tomber. Sur la chaussée ou même sur l’échelle hiérarchique.

Une seule solution, il va devoir pour un temps privilégier le monde du son en général et de la musique en particulier. Sauf que cette musique-là est bien loin d’adoucir les mœurs…