La mort, assurément
L'amour trahi et une amitié indéfectible sous-tendent ce roman. L'amie de toujours, Aimée, avec qui Jeanne partage ses idées « comme on partage son pain », Alexandra, l'aristocrate descendante des Princes Noirs, Angello, le musicien homosexuel qui aurait bien épousé Jeanne. Et le velours émeraude des yeux de Lorenzo, l'apostat de l'amour.
Dans l'horreur d'une maison de retraite, « vase clos des morts encore un peu vivants », Jeanne, écrivain, revisite sa vie à partir des photos qui la jalonnent : insouciance, jeunesse, manque de la mère tôt disparue, sensualité du corps... une vie qui l'accule à une réflexion sur la mort et la non-réponse de Dieu. Tout commence dans la splendeur de Rome, « seul endroit où il doit être doux de mourir » ; dans des lieux magiques où l'on boit « de la citronnade rafraîchie dans des carafes de cristal » ; dans les jardins florentins de la sublime Villa Médicis où résident Lorenzo et Angello... pour conduire au Sénégal, au désert, et dans la crypte de Saint-Benoît-sur-Loire où la rencontre avec Dieu n'adviendra pas.
Mariage des uns, divorce des autres, de disputes en rupture, la vie conduit à la condition de vieillard, « juste un corps qui végète », et, inexorablement, à la mort. Bonheur, mélancolie, humour (« J'ai les pieds glacés, je crois que je commence à mourir par les pieds »), amour (« Lorenzo aimait encore Jeanne après l'avoir beaucoup aimée ») ...
Qu'est la vie sinon cela ?
Dans l'horreur d'une maison de retraite, « vase clos des morts encore un peu vivants », Jeanne, écrivain, revisite sa vie à partir des photos qui la jalonnent : insouciance, jeunesse, manque de la mère tôt disparue, sensualité du corps... une vie qui l'accule à une réflexion sur la mort et la non-réponse de Dieu. Tout commence dans la splendeur de Rome, « seul endroit où il doit être doux de mourir » ; dans des lieux magiques où l'on boit « de la citronnade rafraîchie dans des carafes de cristal » ; dans les jardins florentins de la sublime Villa Médicis où résident Lorenzo et Angello... pour conduire au Sénégal, au désert, et dans la crypte de Saint-Benoît-sur-Loire où la rencontre avec Dieu n'adviendra pas.
Mariage des uns, divorce des autres, de disputes en rupture, la vie conduit à la condition de vieillard, « juste un corps qui végète », et, inexorablement, à la mort. Bonheur, mélancolie, humour (« J'ai les pieds glacés, je crois que je commence à mourir par les pieds »), amour (« Lorenzo aimait encore Jeanne après l'avoir beaucoup aimée ») ...
Qu'est la vie sinon cela ?
Evelyne Sellés-Fischer