Le dernier rempart
La "Yezidie" continuait à s’agiter au milieu du cercle. Elle semblait possédée. Peut-être, l’était-elle vraiment, et par le diable lui-même qui sait ? André repéra le tracé sur le sol. Il s’approcha de la femme. Elle ne le voyait pas. Enfin il eut l’étrange sensation qu’elle ne voyait rien, en dehors de sa "prison". Du bout du pied, André effaça un morceau du cercle. La femme cessa de gigoter. Un semblant de sérénité détendit ses traits.
Elle dévisagea le garçonnet, reconnaissante. Brusquement, son visage se figea. Elle vrilla son regard dans les yeux d’André. Il crut qu’elle fouillait dans son esprit. N’avait-il pas provoqué les puissances des ténèbres ? Il ne bougeait plus, pétrifié qu’il était par ce regard qui n’avait rien d’humain. Spontanément, il fut tenté de reformer le tracé sur le sol. Son cerveau ne répondait plus. Appeler de l’aide lui sembla ridicule. On se serait moqué de lui. N’avait-il pas libéré l’adoratrice de Satan ?
— Tu es le fils du Diable, vaticina-t-elle. Tu es le fils du Diable !
Elle dévisagea le garçonnet, reconnaissante. Brusquement, son visage se figea. Elle vrilla son regard dans les yeux d’André. Il crut qu’elle fouillait dans son esprit. N’avait-il pas provoqué les puissances des ténèbres ? Il ne bougeait plus, pétrifié qu’il était par ce regard qui n’avait rien d’humain. Spontanément, il fut tenté de reformer le tracé sur le sol. Son cerveau ne répondait plus. Appeler de l’aide lui sembla ridicule. On se serait moqué de lui. N’avait-il pas libéré l’adoratrice de Satan ?
— Tu es le fils du Diable, vaticina-t-elle. Tu es le fils du Diable !
S.K. Durman