Le choc des deux Espagne
Ce livre nous conte deux histoires entrelacées. Celle de l'Histoire de l'Espagne contemporaine et l'histoire d'un homme. L'auteur en découvrant et en écrivant l'histoire de son Espagne natale dont il ne connaissait que les images d'Epinal colportées par la propagande, devient acteur, car l'Histoire n'est jamais que le récit qu'on a composé sur des événements passés. Sa recherche de la vérité historique est sincère. Pour la bonne et simple raison qu'il ne prend pas parti pour le camp qui aurait dû être le sien en raison de ses origines sociales. Là réside la force de ce livre, sa véracité.
Au-delà des événements minutieusement relatés, l'auteur nous en montre les causes qui ne sont pas uniquement matérielles, mais qui tiennent surtout à la nature perverse des hommes marqués par la relation fratricide entre les fils d'Adam, et aux systèmes de pensées qui structurent leurs comportements. Ce qui le conduit à découvrir les racines de l'idéologie révolutionnaire les dirigeants républicains. Cette idéologie qui, en dépit de la défaite militaire, leur a assuré une triomphale victoire posthume. C'est ce que l'auteur appelle le Troisième front.
Grâce à cette analyse, ce livre acquiert une dimension actuelle qui dépasse le cadre de l'histoire pour nous faire toucher du doigt la nature du monde moderne. Il situe la guerre civile espagnole à l'intérieur d'un conflit beaucoup plus étendu dans l'espace et dans le temps. Conflit dont les origines remontent aux révolutions françaises et russes et qui oppose deux conceptions du monde et de l'homme. Dans l'une le sacré est la référence, dans l'autre le monde se réduit à sa dimension matérielle. En connaisseur, l'auteur affirme que la Révolution espagnole fut plus antichrétienne que son modèle français. Dans cette gigantesque bataille, la pression exercée sur les esprits compte plus que celle exercée sur les corps. Ce conditionnement des esprits que l'auteur nomme mentalizacion est un savant mélange de mensonges et de demi-vérités, un fourvoiement de la raison greffé sur la tendance à la culpabilité héritée de la psychologie chrétienne.
Un livre qui ne devrait pas laisser indifférents les lecteurs français.
Au-delà des événements minutieusement relatés, l'auteur nous en montre les causes qui ne sont pas uniquement matérielles, mais qui tiennent surtout à la nature perverse des hommes marqués par la relation fratricide entre les fils d'Adam, et aux systèmes de pensées qui structurent leurs comportements. Ce qui le conduit à découvrir les racines de l'idéologie révolutionnaire les dirigeants républicains. Cette idéologie qui, en dépit de la défaite militaire, leur a assuré une triomphale victoire posthume. C'est ce que l'auteur appelle le Troisième front.
Grâce à cette analyse, ce livre acquiert une dimension actuelle qui dépasse le cadre de l'histoire pour nous faire toucher du doigt la nature du monde moderne. Il situe la guerre civile espagnole à l'intérieur d'un conflit beaucoup plus étendu dans l'espace et dans le temps. Conflit dont les origines remontent aux révolutions françaises et russes et qui oppose deux conceptions du monde et de l'homme. Dans l'une le sacré est la référence, dans l'autre le monde se réduit à sa dimension matérielle. En connaisseur, l'auteur affirme que la Révolution espagnole fut plus antichrétienne que son modèle français. Dans cette gigantesque bataille, la pression exercée sur les esprits compte plus que celle exercée sur les corps. Ce conditionnement des esprits que l'auteur nomme mentalizacion est un savant mélange de mensonges et de demi-vérités, un fourvoiement de la raison greffé sur la tendance à la culpabilité héritée de la psychologie chrétienne.
Un livre qui ne devrait pas laisser indifférents les lecteurs français.