Le canonnier, le félibre et le grenadier
Amédée PICHOT, littérateur de bonne renommée, fait état, dans son ouvrage "Arlésiennes", d’une légende généalogique concernant son ascendance, assortie d’une expression fatidique.
C’est l’ascendance de son fils, Pierre Amédée Pichot, né en 1841, qu’étudie l’auteur. Il fait le point sur cette légende et sa quasi-malédiction. L’ascendance est ainsi explorée jusqu’aux contemporains de François Ier et Charles-Quint. Les principaux quartiers font l’objet d’une étude généalogique descendante qui permet de dégager la parentèle tant paternelle que maternelle du personnage central.
L’ouvrage nous conduit dans plusieurs provinces françaises et en Allemagne. Pierre Amédée Pichot est en effet méridional par son père (Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Tarascon) et de l’est par sa mère (Champagne, Alsace et même duché de Bade en Allemagne).
Parmi les personnages marquants :
• Amédée PICHOT, son père, est le premier traducteur des plus grands écrivains anglais (Walter Scott, Charles Dickens, Lord Byron, etc.). Sa production littéraire comporte des romans, des poésies, des narrations de voyages, des essais historiques et mêmes des publications scientifiques. Il est ami de grands littérateurs du XIXe comme Chateaubriand, Lamartine, Armand Carrel, Prosper Mérimée, Charles Nodier, etc. Félibre avant l’heure et amoureux fou d’Arles et de sa terre natale, il a écrit trois romans sur Arles et publié à différentes reprises en provençal. Il a l’admiration de Frédéric Mistral qui recherchera son parrainage lors de la constitution du Félibrige et en fera l’éloge funèbre.
• Le général Charles Louis Marie HURAULT de SORBÉE, son grand-père, qui, remarqué par l’empereur à Wagram pour sa conduite héroïque, fera toutes les campagnes de la Grande Armée comme officier des Grenadiers de la Vieille Garde. Il est à Waterloo dans le célèbre carré de la Vieille Garde avec Cambronne qui y aurait prononcé son célèbre mot pour confirmer que la Garde meurt mais ne se rend pas. Fidèle parmi les fidèles, il accompagne Napoléon à l’île d’Elbe. L’empereur lui confie la mission secrète d’aller à Vienne, convaincre son épouse, Marie-Louise, de le rejoindre.
• Pierre Paul BLAIN, « Mister Money », son grand-oncle, qui fait fortune comme négociant à Saint-Domingue avant d’être ruiné par l’insurrection des Noirs et la perte de la colonie en 1804. Il passe en catastrophe à la Jamaïque, puis à Cuba et s’établit enfin à Philadelphie, aux Etats-Unis, où il bâtit une nouvelle fortune, puis rentre définitivement à Saint-Rémy dont il sera le plus gros contribuable sous la Restauration. Ses frères et cousins auront des destinées enviables comme hauts fonctionnaires, hommes politiques et chefs d’entreprise.
L’étude est divisée en dix grandes parties correspondant aux familles suivantes : PICHOT, BLAIN, CARTIER, BAULMES (de), CHAPUS, HURAULT, PÉRIGNON, ROUSSELET, HOURLIER, KASTNER. Quelques crayons généalogiques complémentaires (au moins 3 générations) sont donnés au fil de l’ouvrage sur d’autres quartiers ou familles alliées, comme NAVARRY, BÉRENGUIER (de), VIRET, CHAPUS, DELEUZE ou LEUZE (de), JOUVE, CHARLIER, DESCHAMPS, du BOIS, GAIGNON, MOBILLON, etc. Les descendances sont rapportées tant en lignes masculines que féminines. De ce fait, elles intéressent de très nombreuses familles des provinces concernées.
L’ouvrage a nécessité plusieurs années de recherche dans les registres paroissiaux, originaux ou microfilmés et de très nombreux échanges avec des généalogistes qui ont généreusement mis leurs connaissances en commun avec l’auteur. Les personnages centraux ont pu être étudiés en profondeur et donner lieu à des biographies très détaillées et illustrées grâce à l’ouverture d’archives privées, de collections de musées non accessibles au public ou généralement inexploitées par les généalogistes.
Le résultat de ce travail se présente sous la forme d’un fort ouvrage qui comporte 24 chapitres, un index de 36 pages recensant environ 2 500 personnes, 250 illustrations (reproductions de documents, actes, photographies, portraits, cartes, signatures, blasons, etc.), enfin 7 pages d’une abondante bibliographie et la liste des sources consultées.
C’est l’ascendance de son fils, Pierre Amédée Pichot, né en 1841, qu’étudie l’auteur. Il fait le point sur cette légende et sa quasi-malédiction. L’ascendance est ainsi explorée jusqu’aux contemporains de François Ier et Charles-Quint. Les principaux quartiers font l’objet d’une étude généalogique descendante qui permet de dégager la parentèle tant paternelle que maternelle du personnage central.
L’ouvrage nous conduit dans plusieurs provinces françaises et en Allemagne. Pierre Amédée Pichot est en effet méridional par son père (Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Tarascon) et de l’est par sa mère (Champagne, Alsace et même duché de Bade en Allemagne).
Parmi les personnages marquants :
• Amédée PICHOT, son père, est le premier traducteur des plus grands écrivains anglais (Walter Scott, Charles Dickens, Lord Byron, etc.). Sa production littéraire comporte des romans, des poésies, des narrations de voyages, des essais historiques et mêmes des publications scientifiques. Il est ami de grands littérateurs du XIXe comme Chateaubriand, Lamartine, Armand Carrel, Prosper Mérimée, Charles Nodier, etc. Félibre avant l’heure et amoureux fou d’Arles et de sa terre natale, il a écrit trois romans sur Arles et publié à différentes reprises en provençal. Il a l’admiration de Frédéric Mistral qui recherchera son parrainage lors de la constitution du Félibrige et en fera l’éloge funèbre.
• Le général Charles Louis Marie HURAULT de SORBÉE, son grand-père, qui, remarqué par l’empereur à Wagram pour sa conduite héroïque, fera toutes les campagnes de la Grande Armée comme officier des Grenadiers de la Vieille Garde. Il est à Waterloo dans le célèbre carré de la Vieille Garde avec Cambronne qui y aurait prononcé son célèbre mot pour confirmer que la Garde meurt mais ne se rend pas. Fidèle parmi les fidèles, il accompagne Napoléon à l’île d’Elbe. L’empereur lui confie la mission secrète d’aller à Vienne, convaincre son épouse, Marie-Louise, de le rejoindre.
• Pierre Paul BLAIN, « Mister Money », son grand-oncle, qui fait fortune comme négociant à Saint-Domingue avant d’être ruiné par l’insurrection des Noirs et la perte de la colonie en 1804. Il passe en catastrophe à la Jamaïque, puis à Cuba et s’établit enfin à Philadelphie, aux Etats-Unis, où il bâtit une nouvelle fortune, puis rentre définitivement à Saint-Rémy dont il sera le plus gros contribuable sous la Restauration. Ses frères et cousins auront des destinées enviables comme hauts fonctionnaires, hommes politiques et chefs d’entreprise.
L’étude est divisée en dix grandes parties correspondant aux familles suivantes : PICHOT, BLAIN, CARTIER, BAULMES (de), CHAPUS, HURAULT, PÉRIGNON, ROUSSELET, HOURLIER, KASTNER. Quelques crayons généalogiques complémentaires (au moins 3 générations) sont donnés au fil de l’ouvrage sur d’autres quartiers ou familles alliées, comme NAVARRY, BÉRENGUIER (de), VIRET, CHAPUS, DELEUZE ou LEUZE (de), JOUVE, CHARLIER, DESCHAMPS, du BOIS, GAIGNON, MOBILLON, etc. Les descendances sont rapportées tant en lignes masculines que féminines. De ce fait, elles intéressent de très nombreuses familles des provinces concernées.
L’ouvrage a nécessité plusieurs années de recherche dans les registres paroissiaux, originaux ou microfilmés et de très nombreux échanges avec des généalogistes qui ont généreusement mis leurs connaissances en commun avec l’auteur. Les personnages centraux ont pu être étudiés en profondeur et donner lieu à des biographies très détaillées et illustrées grâce à l’ouverture d’archives privées, de collections de musées non accessibles au public ou généralement inexploitées par les généalogistes.
Le résultat de ce travail se présente sous la forme d’un fort ouvrage qui comporte 24 chapitres, un index de 36 pages recensant environ 2 500 personnes, 250 illustrations (reproductions de documents, actes, photographies, portraits, cartes, signatures, blasons, etc.), enfin 7 pages d’une abondante bibliographie et la liste des sources consultées.