Depuis la nuit des temps, l’espèce humaine se plait à guerroyer. Les prétextes sont nombreux, que ce soit pour des questions de religion, de bouts de territoires ou simplement de suprématie.
S’il fallait faire le compte des morts et des blessés chez les civils comme chez les militaires, les chiffres atteindraient des sommets exorbitants.
Rares sont les périodes de paix totale à travers le monde. À chaque fois, on parle de vainqueur et de vaincu, mais dans les deux cas, ce sont des familles qui sont touchées et souvent brisées. Quel que soit le camp dans lequel ils se trouvent, ce sont tous des vaincus.
Ne serait-ce qu’au siècle dernier, deux conflits majeurs – deux guerres mondiales - ont impliqué un grand nombre de pays et entraîné plusieurs millions de victimes. On pourrait espérer que ceux qui initient ces conflits, ou ceux qui en sont les témoins, en tirent des leçons pour l’avenir. Force est de constater qu’il n’en est rien. Les fabricants
d’armes ont encore de beaux jours devant eux.

À travers ce récit empreint d’émotions et d’humanité, l’auteur dont le père a combattu lors des deux conflits mondiaux du siècle dernier, décrit avec une grande sensibilité et beaucoup de réalisme, la vie de plusieurs familles impliquées bien malgré elles dans l’engrenage de la Première Guerre mondiale.
Il s’attache aussi à montrer que tous les « mauvais » ou les « bons » ne sont pas dans le même camp.

L’histoire se déroule dans un milieu cher à l’auteur : le monde paysan.
Le titre est extrait de "La ballade du pendu" poème de François Villon.