De la brisure à l’enluminure
Par une belle journée de septembre, elle se promenait dans la prairie derrière chez elle.
Balade innocente et habituelle. Soudain, une douleur fulgurante
Quand elle baissa son regard, son os avait traversé les chairs et sortait de sa jambe, brisé en deux. Ce fut le grand fracas… Seule. Dans la prairie.
Expérience fracassante… effrayante.
Par bonheur, rassemblant tout son être, elle réussit à se traîner jusqu’à la douce rivière, pour appeler au secours. Un bon Samaritain, nommé Damien, l’a secourue dans les premiers moments. Puis… pompiers… SAMU… longs jours d’hôpital.
Enfin, Centre de rééducation pendant des mois, la cheville bardée de fers plantés dans sa chair.
Pourtant, la lumière ne l’a jamais quittée. A aucun moment.
Après, la brisure… peu à peu, l’enluminure
La jouissance sans pareille d’être vive, la patience qui se distille jour après jour…
Le courage de traverser cette immobilité interminable.
Et… surtout… surtout… une avancée vers l’Amour.
“Dieu écrit droit avec des lignes courbes.” est-il écrit dans le Grand Livre.
Sans doute fallait-il passer par la brisure pour atteindre l’enluminure…
Les poèmes de ce livre, je les ai écrits pendant mes longues nuits d’hôpital. Ils étaient l’exhalaison de mon âme et de mon cœur dans mon corps gravement blessé.
Puis, j’ai tissé autour, la prose qui relie et raconte.
Balade innocente et habituelle. Soudain, une douleur fulgurante
Quand elle baissa son regard, son os avait traversé les chairs et sortait de sa jambe, brisé en deux. Ce fut le grand fracas… Seule. Dans la prairie.
Expérience fracassante… effrayante.
Par bonheur, rassemblant tout son être, elle réussit à se traîner jusqu’à la douce rivière, pour appeler au secours. Un bon Samaritain, nommé Damien, l’a secourue dans les premiers moments. Puis… pompiers… SAMU… longs jours d’hôpital.
Enfin, Centre de rééducation pendant des mois, la cheville bardée de fers plantés dans sa chair.
Pourtant, la lumière ne l’a jamais quittée. A aucun moment.
Après, la brisure… peu à peu, l’enluminure
La jouissance sans pareille d’être vive, la patience qui se distille jour après jour…
Le courage de traverser cette immobilité interminable.
Et… surtout… surtout… une avancée vers l’Amour.
“Dieu écrit droit avec des lignes courbes.” est-il écrit dans le Grand Livre.
Sans doute fallait-il passer par la brisure pour atteindre l’enluminure…
Les poèmes de ce livre, je les ai écrits pendant mes longues nuits d’hôpital. Ils étaient l’exhalaison de mon âme et de mon cœur dans mon corps gravement blessé.
Puis, j’ai tissé autour, la prose qui relie et raconte.
Marie-Odile de Gisors